Comment se lancer à l’international ?

Le e-commerce international est une opportunité de croissance indéniable. En 2020, la taille du marché mondial du commerce électronique a dépassé 2 000 milliards de dollars. Affectée par la crise du Covid-19, la tendance à acheter sur des sites étrangers est en hausse. Tour d’horizon des points à vérifier avant de se lancer.


Compte tenu des progrès phénoménaux que le commerce en ligne a réalisés à l’échelle mondiale, l’e-commerçant pourrait facilement consacrer quelques traductions sur son site internet pour dépasser les frontières de la France. Sauf que l’internationalisation n’est pas si simple. Entre habitudes nationales, monnaie et fiscalité, se lancer à l’étranger, c’est se lancer dans une nouvelle activité !

Analyse du marché cible et de son potentiel

Le volume de transactions numériques du ou des pays cibles est la première mesure à surveiller.

Cependant d’autres facteurs importants doivent être considérés :

  • Stabilité politique du pays
  • Démographie (jeunes, ruraux, etc.).
  • Niveau de vie

La visibilité de la marque doit alors être évaluée : si elle est faible, du budget, du temps et un gros travail marketing sont nécessaires. Analyser les marchés et les opportunités. Cet exercice aidera à identifier quels pays sont aptes au développement.

De plus, Il est parfois plus efficace de cibler quelques pays stratégiques à fort potentiel de croissance.

S’adapter à la langue et aux coutumes locales

Il faut offrir une expérience qui s’aligne sur la culture locale va bien au-delà de la traduction littérale d’un site Web.

Il faut s’imprégner de la culture du pays : utiliser le bon vocabulaire et la bonne syntaxe, prévoir des visuels “locaux”, aligner les promotions avec la bonne saisonnalité, définir une équité (différente bien sûr) pour chaque région), paramétrer l’expédition vers et politique de retour et support client dans la langue du pays…

Fiscalité, devises et systèmes de paiement

Les conditions de paiement et les taxes sont deux facteurs clés à prendre en compte lors de l’internationalisation. Ils doivent les traiter avec un œil “local” en étudiant la législation et en évaluant la diversité des types de paiement et des préférences des consommateurs. Les habitudes changent d’un pays à l’autre, une plateforme de paiement unifiée doit donc être mise en place pour simplifier le processus pour les consommateurs.

Par conséquent, les taux de change doivent être surveillés de très près, surtout lorsqu’ils fluctuent : les risques doivent être évalués et une assurance est parfois recommandée. Dans certains pays, les réglementations liées à Internet et à la protection des données des consommateurs ajoutent à la complexité.

Enfin, le suivi de l’activité des différents sites e-commerce nécessite de centraliser les données dans le CRM pour des pilotes simultanés sur tous les continents. C’est pourquoi nous vous conseillons de faire appel à notre agence en cliquant ici.